Sous un ciel noir sans lueur d’un clair de lune On entend le cri hanté d’un hibou Du coté d’une immense clairière. Cacher par des dunes Là, où la fête se joue Tamisée par des lumières. Eclairant un château Dont il semblait avoir pour décor Quelques masques accrochés, plus ou moins beaux Les feux-follets y font leurs entrées dans un silence d’or. Au cœur d’une citrouille illuminée Une sorcière y a caché des friandises. En prenant une corbeille décorée par de la dentelle, se trouvant juste à coté Espérant bien éveiller la gourmandise. Vêtue d’un haillon Elle se dresse devant un miroir. Portant à son cou, un vieux médaillon Sortant d’un tiroir. Dans une autre pièce, une araignée Pendant ce temps avait tissé sa toile. Sous une brouette que le temps avait abîmé Alors que la nuit se voile.