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l crie, il s’écrie, il écrit, il décrit, mais jamais ne décrie.

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
L’échangeur de maux.

C’est bien aux sons de certains cris,
Qu’il voulut changer le ton des écrits,
Transformant les petites peurs,
En d’immenses grands bonheurs.

Il crie, il s’écrie, il écrit, il décrit, mais jamais ne décrie.

Désirant apporter la joie aux moments de malheur,
Retirant le « P » des peines,
Et lui mettant le « V » des veines,
Reclassant pour acquérir les bons honneurs.

Il crie, il s’écrie, il écrit, il décrit, mais jamais ne décrie.

Et pour ne pas avoir à voir tous les déboires,
Préférant d’un petit vers ce petit coup à boire,
Plutôt que de penser à la ruine cherche la fortune,
Ne recherchant jamais à vouloir être à la une.

Il crie, il s’écrie, il écrit, il décrit, mais jamais ne décrie.

Il pourrait continuer ainsi de l’enfer au paradis,
Des tristes échecs en belles réussites pardi !
Confirmant le bas des maux par le haut des mots,
Tout cela pour toujours retrouver le plus beau.

Il crie, il s’écrie, il écrit, il décrit, mais jamais ne décrie.

De la bretelle d’autoroute qui devient échangeur,
Se serrant la ceinture reste périphérique,
Et par sa rapidité, il remplace cette langueur,
Qui nuit au texte et est plus poétique.

Il crie, il s’écrie, il écrit, il décrit, mais jamais ne décrie.

C’est en extase sans l’effroi et sans frousse,
Dans toute félicité que tous ses mots s’enchaînent,
En faveur du plus riant qui le suit aux trousses,

Concluant d’un bon mot pour ne pas être en traîne.
 
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